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Titre

Le principe de plaisir

Interprètes Dru Berrymore, Coralie, Karen Lancaume, Daniella Rush, Fovea, Melinda, Lucie, Manaïs, Mikuchan, Titof, HPG, Sebastian Barrio
Réalisateur John B Root
Format DVD
Durée 97'
Editeur Marc Dorcel

 

     
 

John B Root rend hommage à "la nuit américaine" en donnant sa version hard du film de François Truffaut.

Vous êtes entraînés dans les coulisses d'un tournage X et suivrent les differentes pérégrinations de l'équipe réunit dans un superbe chateau pour l'occasion. Les messieurs qui étaient curieux de connaître l'ambiance d'un tournage, verront peut être leurs illusions concernant une carrière de hardeur s'envoler en voyant ce film. Ils s'apercevront que leur plaisir est le dernier souci du réalisateur, ici en l'occurence une réalisatrice, interprètée par la hardeuse teutonne Dru Berrymore qui curieusement s'exprime dans un anglais impeccable (preuve qu'elle a passé un long moment aux Etats Unis) tout le long du film. Elle mène ses acteurs à la baguette, elle exige des érections à la commande et lorsque l'un d'entre eux ne la satisfait pas, elle le fait remplacer au pied levé parce que le temps c'est de l'argent, encore plus sur le plateau d'un film porno. Elle n'hésite pas à mettre la main à la pâte et lorsqu'elle ne joue pas les voyeuses en se masturbant avec tout ce qui lui tombe sous la main (manche de pelle, éventail, pièce d'un jeu d'échec), elle s'offre quelques moments de détente avec ses acteurs comme dans sa double pénétration par Titof et HPG. L'atmosphère y est plutôt bien retranscrit particulièrement pendant le tournage de la scène SM. Enfin presque si on considère que tous les tournages ne se terminent pas par une méga partouze comme ici où John a confié des caméras à ses acteurs pour qu'ils se filment et leur a laissé carte blanche. Il devait y avoir une sacré ambiance sur cette propriété par ce bel été de 1999. Parallèlement, on se concentrera sur deux protagonistes, Amandine (Daniella Rush), l'assistante de la réalisatrice et Titof qui parie avec ses copains qu'il arrivera à coucher avec elle avant la fin du tournage. Au fur et à mesure de ses tentatives maladroites pour la séduire, il s'apercevra qu'elle n'est pas la fille coincée qu'elle paraît être derrière ses lunettes mais une personne sensible et romantique qui le fera succomber par son charme. C'est avec ce film que j'ai découvert la belle tchèque et que j'en suis devenu fan car outre sa beauté, elle fait part d'un véritable talent d'actrice, jouant pendant tout le film en français alors que ce n'est pas sa langue maternelle (son délicieux accent est à croquer). Elle n'aurait pas démérité d'un hot d'or pour sa performance, qui prouve qu'elle peut être autre chose que la sempiternelle salope qu'on lui fait jouer dans ses films. Même si elle n'a qu'une seule scène hard, elle hérite de la plus belle du film, non pas parce qu'elle y fait des choses hors norme qui relèvent de l'exploit sportif mais tout simplement parce qu'elle y fait l'amour. On reproche assez au X d'être vulgaire et dévalorisant. John B Root a eu le flair d'associer deux personnes qui ont su transparaître une véritable alchimie sur l'écran. Quand on la voit s'ébattre avec Titof, on oublie que ce sont deux hardeurs mais un couple d'amants qui s'aiment et qui se donnent du plaisir comme vous et moi dans la vie avec votre partenaire. C'est le genre de scène hard que je voudrais voir dans les films traditionnels où on a l'impression qu'il faut que le sexe soit sordide comme dans les films de Breillat pour que ce soit accepté par l'intelligentsia des critiques. Les nostalgiques reverront avec plaisir les belles Karen Lancaume, l'eurasienne Coralie et son sexe tout lisse ainsi que la sulfureuse Fovéa qui nous gratifie d'une superbe double pénétration. A côté des vétérans, il y a la blonde Melinda Gall qui a une scène lesbienne assez peu convaincante avec sa compatriote Lucie mais les scènes entre filles n'ont jamais été le point fort des productions européennes. A noter que le film est tourné en son direct, ce qui est plutôt un bon point vu le casting international composé de français, de tchèques et d'une allemande. Les dialogues non français sont sous titrés et les gémissements de plaisir ne sont pas doublés en studio.

L'interactivité en est réduit à sa plus simple expression avec des bandes annonces Marc Dorcel. Le DVD est encodé en 5.1 Dolby Digital selon la jacquette mais je n'ai pas eu l'occasion de tester alors si quelqu'un a essayé, qu'il n'hésite pas à m'écrire.

Note: 4/5 A voir absolument pour le duo Titof/Daniella

 
Daniella végétarienne
Domination japonaise