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Série lesbienne phare de l'éditeur américain
Metro, Eager Beavers en est déjà à son
cinquième chapitre
Un seul mot me vient à l'esprit: décevant.
Je m'explique. Tout l'intérêt du gonzo réside
dans la spontanéité. Pas de scénario
bateau, pas de mise en scène. On place juste sa caméra
dans une pièce et on se contente de filmer un couple
ou plusieurs personnes s'adonner à des jeux que la
moral réprouve mais que j'approuve entièrement
du moment que les personnes sont consentantes et qu'elles
en tirent un maximum de plaisir. Justement la dernière
phrase ne s'applique pas du tout dans le cas qui nous interesse.
Si Eager
beavers 3 s'avèrait être un film lesbien
plus que regardable, grâce notamment aux talents associés,
je me suis gratté la tête en me demandant si
je n'aurais pas mieux fait draguer les petites infirmières
plutôt que d'avoir perdu une heure et demi de ma vie
à regarder cette vidéo. Pourtant au vu du casting,
je pouvais m'attendre à quelques moments d'intense
pression sanguine dans la région du bas ventre avec
Phoenix Ray que j'ai eu l'occasion de découvrir dans
Hot Showers 3 ,
la mignonne Petra et son beau petit minou rasé que
j'ai pu admiré dans le premier Eager
beavers, Jade Marcella et Nyomi Arman deux belles d'origine
indonésienne qui sont soeurs dans la vie et chargées
d'initier la petite Sabrina Maui aux joies de Lesbos mais
les voyeurs qui s'attendaient à des attouchements incestueux
en seront pour leurs frais puisque c'est à peine si
elles se frôlent la main. Ca reste quand même
une des meilleurs scènes du film sur les quatre qui
vont de moyen à ennuyeux. Si on ne tient compte du
physique de ces demoiselles, au demeurant fort agréables
à regarder pour certaines, on sent un peu trop la mise
en scène qui enlève la spontanéité
qui fait tout le charme du pro-am; notamment dans le trio
Pantera-Alexa Rae-Chrissy Sparks. On imagine le réalisateur
donnant ses instructions à chacune des filles pour
qu'elles adoptent les bonnes positions pour ne pas gêner
la caméra. Résultat, des gémissements
un peu trop forcés, des jouets qui apparaissent au
moment opportun pour que la scène ne dépasse
pas la durée prévue par le cahier des charges
(je ne sais pas si elles sont payées à l'heure
mais pour certaines, on a l'impression qu'elles sont plus
venues encaisser le chèque que pour prendre du plaisir).
Il y a bien quelques cunnilingus qui évitent qu'on
ne s'endorme pendant le film mais franchement y a pas de quoi
caresser une chatte. Cette vidéo est l'exemple typique
du film lesbien réalisé par un mâle pour
une clientèle mâle hétérosexuel.
C'est fait sans imagination, sans passion avec des hardeuses
qui n'ont aucune alchimie entre elles. Espérons que
ce ne soit juste qu'un incident de parcours et que les prochains
numéros ne soient pas du même acabit.
Note: 2/5 seul le trio de petites asiatiques évitent
la note minimale à cette vidéo.
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