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Suite au méga succès de l'année 2002
Snoop Doggystyle,
il est évident qu'un deuxième volet serait en
projet avec toujours en maître de cérémonie,
le rapper Snoop Dogg accompagné de son posse et d'une
horde de bitches. Cette fois ci, il nous entraine dans le
monde des macs (le titre original est "le journal d'un
mac") et de leur philosophie.
Première constatation, c'est que Hustler n'a pas lésiné
sur le budget pour cette suite puisqu'on ne compte pas moins
de 23 hardeuses (sans doute un des plus gros castings de l'année
dernière) et pas des moindres puisqu'on a des beautés
comme Dee, Shyla Stylez ou Mia Smiles. Les plus difficiles
seront satisfaits car l'écclectisme est de mise. Il
y a des grandes, des petites, des blanches, des asiatiques,
des blacks, des latinas, des petits seins et de grosses poitrines
naturelles ou siliconées. Il ne manque plus que l'aboyeur
du film une nuit en enfer pour attirer le chaland ("de
la chatte, rien que de la chatte......") Les ladies
sont filmées dans un immense manoir luxueux comme il
en existe par centaines dans les beaux quartiers de Los Angeles,
un véritable lupanar avec escalier et colonnes en marbres,
jacuzzi, piscine et la longue mac-mobile qui trône dans
l'allée avec trois superbes créatures en train
de la laver. Une journaliste (Chelsea Blue) est envoyée
dans cette antre de la luxure pour interviewer le mac en chef
Snoop sur son mode de vie et c'est en véritable caricature
qu'il se présente avec le costard, les chaînes,
la canne et le chapeau à plumes. Il ne manque rien
à la panoplie. L'entrevue est émaillée
de morceaux inédits du Dogg et bien sûr de scènes
hards illustrant la vie quotidienne du mac (en tout cas de
la vision qu'il voudrait nous en donner) comme ce casting
un peu spécial où un trio de candidates est
livré à la turpitude de Mr Marcus chargé
de deviner quelle sera la meilleure gagneuse et il leur fera
un test complet d'aptitude, y compris anale avec un final
digne des meilleurs GGG avec une superbe fellation post éjac
où les filles s'empresseront d'échanger entre
elles la semence recueillie; et ce n'est que la première
scène. A part les scènes lesbiennes qui sont
plutôt faiblardes (une propension un peut trop prononcée
pour l'utilisation de jouets), le reste est de qualité
égale au premier opus, notamment le gang bang de l'anglaise
Flick Shagwell dans le salon de Snoop par des étalons
noirs au sexe surdimensionné, à filer des complexes
à n'importe quel hétérosexuel. D'ailleurs
la bougresse se livre avec enthousiasme à la horde
de mâles, témoin le sourire béat lorsqu'elle
se fera inonder par tous. Enfin il y a l'orgie finale au bord
du jacuzzi devant les yeux de la journaliste qui ne pourra
s'empêcher de se caresser devant cet étalage
de débauche. Une mention spéciale à la
brune Taylor St Clair qui recevra dans sa bouche la jouissance
de tous les hardeurs et ils sont nombreux. L'esprit du film
réside dans une réplique de Snoop: "En
chaque femme sommeille une pute et mon talent est de la réveiller
". Il est évident qu'avec de telles affirmations,
ce film ne fera pas avancer la cause du féminisme pro
sexe dont Ovidie est le porte étendard en France. J'entends
déjà les cris de scandale des Chiennes de Garde
par la voix d'Isabel Alonso. Ceci dit si on excepte les vues
ultra machistes qui feront sans doute écho dans les
cités de nos banlieux chaudes, ça reste quand
même du bon porno, un premier essai réussi pour
notre rappeur qui s'est improvisé réalisateur
sous le nom de Snoop Scorcese (rien que çà!!!)
Signalons aussi une excellente bande son avec du bon G Funk
et de l'électro hip hop. Ca change quand même
de la série navrante Hip Hop sexe non stop chez Colmax
qui essaye de surfer sur la vague du porno rap.
Le DVD Hustler comprend un making of, une scène supplémentaire,
un bêtisier ainsi que des bandes annonces. Pour une
fois, l'éditeur français respecte scrupuleusement
le contenu du DVD original et a même inclus la version
originale sous titrée en français donc on pourra
entendre les vrais gémissements de ces demoiselles.
Note: 4/5 une suite qui n'a rien à envier à
son prédécesseur. Vivement le numéro
3.
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