L'étalon italien se lance à nouveau dans la super production hard dans la lignée de "Rocco ne meurt jamais" avec ce pol'hard tourné en Europe de l'Est avec une vingtaine de hardeuses et d'hardeurs, des cascadeurs et des dizaines de figurants, produit et réalisé par Rocco himself d'après un scénario de son cousin, Gabriel Zero.

Largement inspiré du thriller "the cell" avec Jennifer Lopez ave un clin d'oeil à Matrix (les plugs implantés dans les boîtes craniennes des victimes), Rocco y interprète un inspecteur de police chargé de retrouver un maniaque qui enlève des jeunes femmes qu'il enferme et collectionne (d'où le titre) dans une sinistre cave pour en abuser à sa guise. Dans son enquète, il sera aidé de la ravissante psychologue du département (interprétée par la débutante Melinda Casta). Quant au maniaque (Chris Knight), il sème des indices à chacun de ses méfaits, défiant la police de l'arrêter. Il aime se travestir quand il abuse de ses victimes inconscientes ou joue les voyeurs. Si effectivement il y a une débauche de moyens dans cette production ambitieuse (poursuites, bagarres, explosions, utilisation d'hélicoptère), le scénario est plutôt indigeste. Les motivations du méchat sont plutôt obscures et il se contente de marmonner ses dialogues ou de ricaner stupidement en essayant d'avoir l'air diabolique quand il ne baise pas. Le film a été tourné entièrement en anglais en Europe de l'Est avec des gens qui ne sont pas du tout anglophones, nous donnant l'impression de regarder une production Besson (surtout avec le hardeur français Manuel Ferrara, l'ex acolyte d'HPG qui fait carrière aux Etats Unis aujourd'hui et qui a un accent digne de Maurice Chevalier). Cependant ses imperfections sont largement rattrapées par les scènes hard qui sont dignes des meilleures productions Siffredi. Les filles sont toutes plus belles les unes que les autres, la blonde Mia Stone étant sans aucun doute la plus belle de toutes. Un des moments les plus chauds est le gang bang inversé de Rocco où le hardeur est aux prises avec pas moins de huit superbes créatures. Il n'aura pas assez de mains, de bouches, de dsexes pour toutes les satisfaire. Ce n'est plus de l'obsession mais de la boulimie sexuelle. Bien entendu on retrouvera toutes les marques de fabrique qui font qu'on sait qu'on regarde une vidéo de Rocco (léchage de ses doigts de pieds pendant qu'il les sodomise, crachats dans la bouche, fessées). Mais cette vidéo vaut surtout pour Melinda Casta qui est une véritable révélation. Elle est non seulement belle mais elle sait aussi jouer et l'intensité avec laquelle elle se donne dans ses scènes hard mériterait qu'elle accède au statut de star au même titre que Laura Angel ou Sylvia Saint. Pour exemple, le gang bang anal qu'elle subit dans un club SM très spécial qu'elle est chargée d'infiltrer. Dans le making of, elle fait part de son appréhension au réalisateur à voir son arrière train prise d'assaut pendant une heure mais ses craintes ont apparemment été vite dissipées quand on la voit s'empaler avec enthousiasme sur ses gigantesques membres qui finiront tous par jouir sur son visage et dans sa bouche avant qu'elle les nettoie tous consciencieusement dans une fellation post éjac du plus bel effet. D'ailleurs, le making of réserve quelques moments cocasses comme Manuel qui se donne des claques sur le sexe entre deux prises ou Rocco qui en bon italien parle avec les mains même pendant une conversation sur son téléphone mobile.

Le film est codé en Dolby Digital 5.1 pour ceux qui veulent que les cris de ces dames envahissent leur salon. Le DVD comprend deux disques dont un dédié aux bonus avec un making of, des bandes annonces, une galerie photo et des images du tournage. Le package contient aussi le Cd de la musique du film.

Note: 4/5 scénario faiblard heureusement sauvé par des scènes hard extraordinaires.