Sans doute une des plus longues carrières
dans le X en France, Elodie Chérie a
eu un parcours atypique. Ouvrière fraiseuse
dans une usine à la fin des années
80, elle décide de participer à
un film amateur pour le fun. Subissant l'opprobe
de ses collègues, elle se dit autant
en faire son métier et c'est ainsi qu'elle
commence officiellement une carrière
de hardeuse au début des années
90 tournant notamment pour Alain Payet qui a
l'époque avait adopté le pseudo
de John Love. Son corps pulpeux allié
à un professionalisme sans faille en
font rapidement un nom incontournable dans le
paysage du porno gaulois. Si à l'écran,
elle arrive à faire passer une image
de salope qui fait fantasmer bon nombre de mâles,
elle avoue n'avoir jamais pris de plaisir pendant
ses scènes. Elle ne jouit qu'avec son
mari, la fellation restant sa pratique préférée.
Le X n'est pour elle qu'un moyen d'avoir une
indépendance financière pour vivre
confortablement et assouvir sa passion des animaux.
Elle n'a jamais courru après une quelconque
reconnaissance que ce soit de la part de ses
pairs ou du public. D'ailleurs elle continue
à habiter dans la même ville, menant
une vie plutôt simple hors des plateaux.
Elle fait un bref passage aux Etats Unis en
1994 comme pas mal de ses compatriotes comme
Draghixa ou Barbara Doll mais la barrière
de la langue ou le mal du pays la font rapidement
revenir.
En 1996, elle reçoit un Hot d'Or pour
sa prestation dans La
princesse et la pute. C'est aussi l'année
où elle participe à une série
Z complètement fauchée Time
Demon de Richard J Thompson, produit
par des journalistes de Mad Movies et avec la
participation d'autres hardeuses comme Chanonne
et Zabou. Elle renouvelle l'expérience
en 1998 avec Terror
of prehistoric bloody creatures from space
du même réalisateur avec comme
partenaire la hardeuse Coralie.
En 2000, elle décide de se retirer après
près de dix ans dans le X. Elle est la
marraine d'une équipe de foot dans sa
ville de St Etienne.
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