L'enfant terrible du hardcore américain.
C'est ainsi qu'on peut nommer Max Hardcore (ou
Max Steiner dans le civil). En 1992, il jette
un pavé dans la mare du X gentillet avec
"the anal adventures of Max Hardcore",
la première vidéo où toutes
les scènes hard comportent une sodomie.
C'est le succès immédiat. Sa recette
? Budget limité comme son comparse John
Stagliano et de l'anal, rien que de l'anal.
Alors que d'autres réalisateurs se lancent
dans le même créneau que lui, il
pousse le bouchon encore plus loin avec sa série
cherry poppers où il défonce
littéralement des hardeuses déguisées
en petites écolières avec couettes
et jupettes. C'est aussi le commencement de
ses ennuis avec la justice. Il sera plusieurs
fois soupçonné d'avoir fait tourner
des mineurs dans ses films et en 2002, il est
poursuivi pour distribution de film à
caractère pédophile (même
si ses actrices sont majeurs). Il gagnera son
procès mais les distributeurs par peur
de représailles de la loi le laissent
tomber et il en est réduit à distribuer
ses propres films.
Max n'a jamais caché que ce qu'il voulait
faire, c'est du véritable hardcore, en
donner pour son argent pour ses clients. Il
ne veut pas montrer de l'amour mais de la baise,
du sexe sauvage. il violente quasiment ses actrices
sur ses tournages, les humilie et très
peu sont celles qui retournent avec lui. Ses
vidéos sont toujours à la limite
de la loi. Récemment il y a inclu des
scènes d'urologie et de fist (uniquement
sur les versions allemandes de ses vidéos).
Ils ne visent pas la clientèle des vidéos
clubs et du câble mais bien ceux des sex
shops, les amateurs de sexe dur. Il résume
son travail en ses termes: "je maintiens
le porno là où il doit être,
c'est à dire dans le caniveau"
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